NOTRE ADN, C’EST LE RECRUTEMENT DANS LES VINS 1 SPIRITUEUX

Esprit du vin et esprit d’entreprise

Notre philosophie de travail s’appuie sur une riche histoire de nos ancêtres. Depuis longtemps, les membres de notre famille ont contribué à la création d’emploi dans le secteur des vins & spiritueux

 
 
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L’histoire de la famille de Jeremy SARTHOU débute quand son ancêtre Abraham LAWTON jeune protestant de 23 ans débarque en 1739 à Bordeaux après avoir quitté son Irlande natale. Il se marie avec une Bordelaise et développe le commerce du vin avec l’Irlande où il a conservé des relations avec sa famille. Après avoir été négociant il exerce le courtage pendant 30 ans et meurt en 1776. Au XVIIIème siècle, l’activité de courtage structure les emplois liés au commerce du vin dans le Bordelais. A cette même époque, le célèbre économiste écossais Adam Smith écrit que «  le vin de Bordeaux est le plus propre à l’exportation, ou le mieux adapté au goût des nations étrangères ».

L’un de ses fils, Guillaume entré dans la profession dès l’âge de 17 ans sera courtier pendant plus de 50 ans et mourut en 1835. Il donne à la profession ses lettres de noblesse en « pensant » le vin. Il laisse en particulier le fameux carnet de 1815 dans lequel il ébauche les prémices d’un classement des vins du Médoc. Ce classement deviendra officiel en 1855. Son fils Jean-Edouard prend la suite de l’entreprise, suivi par son neveu.

Les Lawton s’associent avec le bureau Tastet en 1830 pour former la société Tastet & Lawton. 30% de la production des vins du Médoc transitent par Tastet & Lawton. Jean Edouard puis son neveu William se marient dans le milieu du négoce du vin, comme la plupart des hommes de la famille. Les alliances et ramifications familiales favorisent l’implantation de filiales  hors de France, en Europe du Nord notamment.

Jean-Edouard a eu un arrière petit-fils nommé Daniel (1881-1979) né au château Cantenac Brown qui se marie avec Simone de Luze. Daniel prend à son tour les rênes de la société de courtage et il est parallèlement un grand sportif : champion de France de paume en 1924, il est également sélectionné en tennis aux Jeux Olympiques d’Anvers en 1920 avec son co-équipier Jean Samazeuilh. Président de la Villa Primrose à Bordeaux pendant 38 ans, Daniel LAWTON est également fasciné par les îles de l’estuaire de la Gironde qui sont alors couvertes de vignes. Son fils né en 1930 portera le même prénom et prendra sa suite à la direction de la société. Ce Daniel Lawton présidera aussi la Villa Primrose jusqu’en 2000 ; il siègera pendant 20 ans au Conseil Municipal de la ville de Bordeaux et sera adjoint aux sports du Maire Chaban-Delmas. Il mourra en 2015 après avoir été le dernier Lawton à diriger la société jusqu’en 2010. La maison Tastet & Lawton a toujours son siège quai des Chartrons à Bordeaux.

L'héritage entrepreneurial Sarthou-Chambon

En 1827, dans le quartier de Saint Augustin à Bordeaux, le pharmacien Charles Renault établit une entreprise spécialisée dans la fabrication de préparations pour peintres et produits chimiques, ainsi qu’une droguerie, « Le Spectre Solaire ». En 1910, Louis Bonnal, originaire de Corrèze et comptable, acquiert le Spectre Solaire et entreprend son expansion avec de nouveaux produits et marques. Des succursales et des agences à travers la France répondent à la demande croissante. L'entreprise prendra plus tard le nom de Bonnal et Cie pour devenir Renaulac. En 1937, Renaulac est la seule fabrique de peinture présente à l’Exposition universelle, au pied de la Tour Eiffel.

Pierre Bonnal, fils de Louis Bonnal, a quatre enfants.

Renée Bonnal, sa sœur, épouse Jean Chambon, qui dirige une verrerie à Bègles. Jean Chambon rejoint l'entreprise familiale Renaulac, devenant co-dirigeant aux côtés de Pierre Bonnal, son beau-frère. Ces deux visionnaires font prospérer l'entreprise, notamment avec le célèbre "Bonalo" à la fin des années 40, un paquet de poudre de différentes couleurs révolutionnant l'industrie de la peinture.

Pour répondre à la croissance, une nouvelle usine est construite en 1950 à Bègles, s'étendant sur 12 000 m2 dans cette banlieue au fort héritage industriel.

Dans les années 1960, une nouvelle génération prend les rênes. Pierre Sarthou, devenu le gendre de Jean Chambon, intègre le directoire, tandis que Pierre Secousse (gendre de Pierre Bonnal) prend la direction commerciale. Jean-Pierre Bonnal (fils de Pierre Bonnal) devient directeur industriel du groupe.

Renaulac est alors à la pointe technologique avec une production ultramoderne : manutention automatisée, normes de qualité, organisation efficace, environnement de travail optimal et une communication efficace via la presse et la radio pour relancer l'activité après la Seconde Guerre mondiale. Une politique sociale exemplaire bénéficiait à ses 400 ouvriers et 40 commerciaux, témoignant de l'engagement envers le bien-être des employés tout en maintenant des normes élevées d'excellence et de qualité.

En 1976, la quatrième génération entre dans l'entreprise. Brigitte Secousse et ses cousins Gilles et Richard Sarthou (oncle et père de Jeremy) sont les derniers membres de la famille à occuper des postes de responsabilité.

En 1983, Jean-Pierre Bonnal cède l’entreprise à Daniel Rouillard. Aujourd'hui, Renaulac est toujours en activité, avec son siège à Canéjan.

Dans les années 90, Richard Sarthou crée avec succès la société de négoce "Direct du Château", capitalisant sur le dynamisme familial, une entreprise qui sera vendue 30 ans plus tard.

L’aviation et l’automobile.

La passion de Jean Chambon pour l'aviation et l'automobile est manifeste. Avec son beau-frère, Pierre Bonnal, il démarre une collection de voitures après avoir participé à un meeting aérien où il a eu le privilège de conduire une Peugeot Lion Phaeton de 1907. Cette passion l'a également mené à piloter des avions de type Stampe, Bucker, Piper Cub au sein de l’Aéro-Club du Sud Ouest.

Pendant l'occupation, il opère activement au sein du réseau Jade-Amicol, en étroite collaboration avec les services secrets britanniques, transformant son domicile en un lieu sécurisé pour des rencontres clandestines. Après la Seconde Guerre mondiale, il contribue à relancer l’aviation de tourisme en fondant l'aérodrome de Bordeaux - Léognan - Saucats, devenu un lieu important pour les pilotes jusqu'à sa reprise par l’État vers la fin des années 50.